Prénom : Juliette
Nom : Commorwell
Race : Humaine
Sexe : femme
Âge : 23 ans
Rang : esclave plutot libre
Métier : Infirmière/herboriste
Préférences sexuelles : La gente masculine

Taille : 1m72
Poids : 60 kilos
Couleur des yeux : bleu si pale qu'ils paraissent blanc.
Couleur des cheveux : Noir ébène

Description : La première chose qui se voit, c'est le contraste entre mes yeux, ma peau laiteuse, et la noirceur de ma chevelure. Mes yeux sont si clairs, qu'ils supportent mal le soleil. Je ne vois plus. Mais trop de lumière est d'un blanc éblouissant. Je préfère la noirceur de la nuit. Ce sont les deux seules choses que je distingue encore. Le blanc du soleil, et le noir de la nuit. Aucune silhouette, aucun contour. Juste soit une lumière violente soit une noirceur salvatrice. Je suis née ainsi, alors pour moi, ce n'est en rien difficile de m'adapter. Mes doigts fins ont une sensibilité plus exacerbée que la normale, ce qui me permet de savoir ce que je touche, de déduire ce qui m'attend. Mon ouie aussi est plus développé. Tous mes autres sens en fait ont pris le dessus dès les premiers jours.

Trois qualités : Sensible, Habile de ses mains, Discrète
Trois défauts : Naive, Soumise, Curieuse

Description : Ce n'est guère parce que je ne vois pas, que je ne peux avoir envie de savoir. Les bruits sont décuplés. Le toucher aussi. Et pas que lorsque moi je touche. Si vous posez vos doigts sur ma peau, ce sera électrisant. Mais je ne peux compter que sur moi. Je suis forcée d'accorder confiance, au moins un peu, à autrui. Ma vue ne me permet pas d'être entièrement indépendante. Pourtant, je me débrouille bien. Evidement, naive, je vais me faire avoir facilement. Je ne peux pas toujours voir les pièges venir. Je ne peux prétendre à dominer un mâle. Je ne suis pas faible, mais en position de faiblesse. Et je ne me vois guère me montrer supérieure. Je ne suis pas sur d'y trouver un réel plaisir. Je ne juge personne. Jamais sur l'apparence. Le caractère, c'est en apprenant à connaitre qu'on peut se permettre de juger.

Je me souviens du soleil. Je me souviens de sa chaleur. Je me souviens de la voix de ma mère. Douce. Elle me bercait. Mon père était plus sévère. Son ton était plus sec. Plus dur. Mais ils m'ont tant offert. Ils ont tout fait pour que je sois le plus normale possible. Que ma vie ne soit pas différente juste parce que je ne voyais pas. J'ai appris à lire le braille très rapidement, et j'ai pu rejoindre une école privée ou l'on pouvait me donner les manuels en braille justement. Ce n'est pas facile de ne pas voir l'expression des gens. Heureusement, d'autres détails permettent de se faire une idée. Les changements de tons dans la voix. Le temps de réponse. Le toucher. Et ces impressions parfois que je peux avoir. Je ne mise pas toujours sur le bon numéro, mais j'arrive encore assez bien me faire une bonne idée de l'autre.
On m'a demandé si j'aurais aimé voir. Bien sur que oui. Mais si je vois, ca me privera des autres sens. Les gens pourront se cacher. Ce serait une perte plus qu'un gain au final.

Je n'ai plus senti la Terre depuis cinq ans deja. J'avais fêté mon anniversaire. Je voulais aller acheter un livre dans la librairie du quartier. Je n'aurais pas dû. Je n'ai rien vu venir. Rien senti. Juste ses mains se refermant sur moi. Cette force m'entrainant malgrè mes cris. Puis plus rien. Quand j'ai repris conscience, j'ai su. Je n'étais plus chez moi. L'odeur, et cette impression au fond de moi. J'avais quitté mon pays. Mon monde. Les premiers jours furent affreux. Je ne comprenais pas. Celui qui m'avait acheté prétendait que je serais utile. Que j'étais parfaite. Ne pouvant voir, je ne peux prétendre apparement à satisfaire un maitre. Je ne suis pas assez parfaite. J'ai un défaut trop important pour lui. Néanmoins, il m'offre à certains clients. COmme guise d'excuse de sa médiocrité. Ou comme arrangement quand il a des dettes. Dégoutée. Salie. Mais je ne me suis jamais plainte. Je ne suis pas une femme qui baisse les bras. JE ne peux me le permettre.

J'ai 23 ans. Je suis seule. Il ne vient presque plus dans la boutique. C'est moi qui m'occupe d'aller faire les soins. Chercher le matériel. Cueillir les herbes. J'ai appris au contact d'autrui. Je ne juges ni sur une apparence, ni sur les rumeurs. Je voyage. J'apprend encore. Je suis naive, mais je suis plutot libre. Je n'attend rien qui serait issu d'un conte de fée. J'ai la vie. Ma vie. Je peux aider les autres. Au fond, ce n'est deja pas si mal. Je n'écarte pas les cuisses à la demande par contre. Ce détail reste encore un peu une question de fierté. Meme si mon corps me trahi de lui-meme parfois. Trop souvent à mon gout. Etre sensible au toucher est un fardeau par moment. Et certains ont deja retenu ce détail, en abusant avec plaisir.