Prénom : Aevar
Nom : Krauss
Race : Vampyr
Sexe : Homme
Âge : 22
Rang : Maître
Métier : Noble
Préférences sexuelles : Hétéro

Un rayon de lune se faufile entre les rideaux d’une fenêtre pour caresser de sa lueur une table de chevet. En accord avec le mobilier sombre de la pièce, elle est vieille et le bois est assombri d'avantage par la poussière accumulée dû au manque d’entretien. Sur celle-ci gît un vieux journal dont la reliure en cuir emprisonne une centaine de pages jaunies et ternies par l’âge. Aucun écrit ou symbole ne vient briser la texture presque parfaite recouvrant l’objet. En le feuilletant rapidement, on peut y voir des visages aussi humains qu’immortels, des corps, parfois recouverts de nombres et de proportions, d’indications désignant des couleurs de cheveux ou d’yeux. Les détails sont religieusement inscrits d’une écriture minuscule. En première page se trouve un homme clairement intitulé ‘Aevar Krauss’, il est beaucoup plus détaillé que le reste. Un grand trait vertical est noté ‘1.8279m’ un autre est noté ’87.587kg’ à l’horizontale. Son visage affiche une expression des plus neutre, une courte barbe est représentée par plusieurs petits traits tous plus précis les uns que les autres. Une cicatrice croise ses lèvres d’un seul côté de celles-ci. Ses cheveux sont cours et en bataille, son regard est d’acier. Plusieurs minuscules détails sont notés à droite de la représentation : Âge – 19 20 21 22 / Cheveux – Noirs / Yeux – Gris / Complexion – Pâle Découpée / Race – Humain / Contacte langue-nez – Non IMPOSSIBLE. Le mot humain est souligné plusieurs fois. Comme si l’auteur voulait se convaincre, ou convaincre le lecteur. Au niveau du torse, les muscles sont bien découpés et clairement visibles. Une flèche pointant ver ceux-ci origine du mot ‘Exagération?’ Quelques notes semblables à celles visibles plus haut sont encore une fois visibles : Flexibilité -- / Force ++ / Endurance +++ / Résistance - / Rapidité + / Contacte coude-langue – Non IMPOSSIBLE. Ses bras sont longs et musclés, ses mains n’affichent aucuns signes particuliers ou remarquables. Ses jambes, semblablement à ses bras et à ses mains, ne comportent rien de particulier. Quelques autres flèches erratiques sont visibles par-ci et par-là. La seule semblant avoir un tant soit peu d’importance pointe vers sa masculinité et est notée : ‘Hétéro’.

Le journal tombe au sol d'un bruit lourd en soulevant de la poussière au passage. En se penchant pour le reprendre il est possible d’apercevoir un second livre du même genre sous le lit, caché à la vue de tous. Les deux ouvrages maintenant en mains, la différence est presque inexistante, si ce n’est que l’un semblait avoir au moins une quarantaine d’années de plus que l’autre. En le feuilletant, on remarque le contenu très similaire au plus récent des deux, si ce n’était que l’écriture, beaucoup plus erratique et dérangée. La première page était entièrement dédiée à un dénommé Vampyr ‘Henric Krauss’. Plusieurs nombres avaient été inscrit et barré, la liste arrêtait nettement à 786ans. En feuilletant un peu plus, on remarque un marque-page désignant la fiche d’une humaine dont le premier nom de famille avait été barré ‘June Bridge Krauss’. En feuilletant l’œuvre, la transition entre fiches et journal se fit évidente. Les lignes de l’histoire du d’énnomé Henric se dévoilèrent peu à peu.

Henric semblait être un homme respectable, mais complètement fanatique de certains aspects de sa vie. C’était un homme en constant étonnement, recherchant les réactions des autres dans le seul but de satisfaire sa curiosité. Il détestait avec véhémence celle qu'il avait épousé tout en portant un intérêt comparable à nulle autre pour son fils. Possédant plusieurs esclaves et en fessant l’élevage, il s’était amassé une petite fortune. Son clan était reconnu dans le marché pour des humains plutôt… uniques. Aevar était né de son union avec sa femme, aucuns doute ici, même si l'humaine notée plus haut semblait avoir jouer le rôle principale dans son éducation. L'histoire se poursuis avec une note remarquable de l'auteur écrite d'une encre rouge : ''700 ans dans la même ville, à côtoyer les mêmes visages, à visiter les mêmes établissement. Il est de plus en plus difficile de me surprendre, de m'étonner, je perds l’intérêt peu à peu et... c'est triste. Aevar n'aura pas se problème, il sera élevé par June, sa mère ne le remarquera probablement pas. De toute manière il est temps que je me débarrasse de cette garce. Enfin, je m’égare, il sera élevé par une humaine, j'interviendrai périodiquement pour lui faire comprendre sa position nettement supérieure à eux. June s'étonne toujours de tout ce que l'ont peut trouvé en Erèbe, elle ne devrai pas trop lui gâché la surprise."

L'histoire se poursuis, pages jaunies après page jaunies, éclaircies par la seule lumière d'une lune de glace. Certaines parties semblent mêmes être annotées par l'auteur de l'autre journal. À quelques pages de la fin une note : ''S'adresse à Aevar, mon fils. J'ai bien hâte que tu trouves cet écris, que tu partages une partie de ma vie. Je t'ai légué la moitié de ma fortune, une maison d'esclave vide, et mon nom. Je m'en vais de la citadelle, je vie dans ses rues sinueuses depuis trop longtemps. Mes pas me mèneront biens vers un endroit nouveau, qui sais, peut-être même la terre. Bon courage, je m'attends à ce que notre fortune ai quadruplée d'ici mon retour! Et hum, désolé pour June.''