Prénom : Vivianne
Nom : Roy
Race : Humaine
Sexe : Femme
Âge : 18 ans
Rang : Esclave
Métier : Aucun
Préférences sexuelles : Bisexuelle

Taille : 1m70
Poids : 55 kg
Couleur des yeux : Verts
Couleur des cheveux : Blonds

Description : Si je ferme les yeux, j'arrive à me souvenir de quoi j'avais l'air sur Terre. J'étais très jolie. Mes cheveux me tombaient au creux du dos, et ils étaient blonds. Ils le sont toujours d'ailleurs... Les filles de l'écoles disaient qu'ils étaient faux, mais elles étaient jalouses. Les gars aimaient les caresser, et laissaient souvent leurs doigts jouer avec quelques mèches rebelles. Ils aimaient aussi mes yeux. Verts comme l'émeraude, vifs et pétillants à ce qu'on me disait. J'étais quand même assez grande pour mon âge, et j'adorais porter des talons. Ca me faisait des jambes de déesse...

Mais depuis que je suis ici, je ne peux pas porter grand chose. Il fais tellement froid, j'ai en permanence la chaire de poule. Et malgré ma terreur, je ne peux m'empêcher de complexer sur ma poitrine. Les autres femmes ici ont des seins énormes... Ma seule consolation, c'est quand je pense aux maux de dos qu'elles doivent avoir... J'éprouve quand même une certaine fierté quand les gardiens me scrutent avec attention, et que leurs regards se posent sur mon tatouage.

Il s'étend dans mon dos, et représente une fée en cage qui tient un coeur saignant dans ses mains. Des roses bleues et violettes ornent les contours. Il m'avait tellement coûté cher... Et là, j'ai peur que les coups de fouets l'abiment.

Trois qualités : Sensuelle - Déterminée - Fière
Trois défauts : Rebelle - Orgueilleuse - Impulsive

Description : Ils ont essayé de me mater ici... Ils y arriveront pas à coups de fouets, ca c'est certain. Sur Terre, j'étais du genre à aller manifester pour n'importe quelle cause qui me rejoignait. Je me souviens d'un printemps où je suis descendue dans la rue avec d'autres étudiants pour protester contre les coupures faites dans mon école. La police s'était mise contre nous, et je m'étais retrouvée face contre terre, avec un bras dans le dos, les yeux irrités par les gaz lacrymogènes qu'ils avaient utilisés pour nous dissuader de continuer... À force de me débattre, je crois que j'ai cassé le nez du policier qui me maitrisait. C'est pas un coup de fouet qui va me briser, ca non, jamais. Je préfère encore crever.

Quand j'ai la chance, quand les effectifs de gardiens sont réduits, je parle avec mes collègues d'infortune. Ce sont pour la plupart de jolies jeunes femmes, certaines humaines, d'autres non. Lorsqu'on réussit à tromper la surveillance des gardiens, c'est un réconfort de pouvoir se pelotonner contre elles. Ce monde est complètement débile, mais au moins, les femmes sont belles. Il m'arrive aussi de rêver à une évasion... C'est impossible, je sais bien, mais ca me fait du bien de croire qu'un jour, mon cauchemar prendra fin et je pourrais retourner sur Terre...

Je suis née au Canada, sur Terre, dans la charmante province du Nouveau-Brunswixk. Mon père était officier dans les Forces Canadiennes, et ma mère était femme au foyer, gestionnaire en milieu familial comme elle se plaisait à le dire. Nous avons déménagé au Québec quand j'avais trois ans, et ma mère a accouché de mon petit frère. J'ai eu une enfance tout de même assez simple, si ce n'est qu'à cause du travail de mon père, nous avons déménagé très souvent. Je n'avais pas beaucoup d'amis, et jamais pour bien longtemps. Mais ca me plaisait comme style de vie, les voyages et le défi de l'adaptation...

J'ai découvert ma bisexualité quand j'avais dix-sept ans. J'étais alors en couple avec un homme un peu plus âgé que moi, et à une soirée qu'il avait organisée chez lui, j'ai embrassé une fille qui était là. Elle a passé la nuit avec nous, et au matin, lorsqu'elle est partie, j'avais envie de la revoir. Au début, ca m'a fait un certain choc. Puis, peu à peu, je l'ai accepté. Mon amoureux était bien content, et dieu merci, il était assez ouvert d'esprit pour comprendre mon envie d'expérimenter. Je l'aimais tellement cet homme... Et sans crier gare, notre couple a commencé à battre de l'aile, et pas à peu près. Il me délaissait, m'ignorait, refusait mes avances... J'ai su qu'il me trompait deux mois après qu'on ait emménagé ensemble. Ca, c'était un mois avant mes 18 ans.

Blessée, humiliée, je suis partie en coup de vent, laissant l'essentiel de mes choses chez lui. Je voulais juste partir, tout oublier et recommencer à neuf. Je pensais pas que mon souhait allait se réaliser de cette façon. Un soir que je rentrais chez mes parents, je suis tombée nez à nez avec un loup garou. La peur que j'ai eu! J'ai perdu connaissance alors que je sentais ses bras me soulever... Et je me suis réveillée dans une cellule, enchainée comme du bétail. Les autres filles, celles qui étaient là depuis un moment, m'ont vite fait un topo de la situation : les loups-garous, les vampirs et les démons existaient, et j'allais devoir être leur buffet sur pattes. Accessoirement, leur esclave aussi...

J'ai plusieurs pensées absurdes qui m'ont traversé l'esprit ces derniers temps, la première étant destinée à mes amies vegan sur Terre. Elles militaient pour les droits des animaux, et voilà que moi, végétarienne et bénévole dans un refuge, je me retrouvait à la place des bêtes qu'elles défendaient. Ensuite, je me demande souvent combien je vaux ici? Pour m'acheter, combien ces monstres seraient-ils prêts à payer..?