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Je t'aimerai de mort lente. |Pv Felicity]

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Zyrael
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Zyrael

Je t'aimerai de mort lente. |Pv Felicity] EmptyVen 20 Nov 2015 - 20:18
Si le vampyr n’avait possédé un contrôle aussi total et instinctif sur son mental et ses réflexes, sans doute se serait-il retourné, laissant ses prunelles se teinter, pour une seule et unique fois, d’une brève lueur de douloureuse compassion.

L’instant passa, irrattrapable, et l’immortel ne s’en formalisa pas. D’autres viendraient, bien plus intéressants que cette mièvrerie latente qu’il s’efforçait de combattre chaque fois qu’elle faisait une malencontreuse apparition.

Le murmure lui parvint, délicatement intéressé, mais là encore, il ne se retourna pas, décidé à l’amener d’abord chez lui avant de répondre à toutes les questions qu’elle pourrait vouloir lui poser. Oui, toutes, sans exception, ainsi était fait le jeu et tout détail inattendu ne viendrait qu’en relever la saveur.

D’un claquement de doigt aussi désinvolte que sa démarche, il ouvrit les portes de la demeure Serayen, écoutant avec un hochement de tête approbateur l’écho réjouissant de son entrée dans les hauts murs.

Sans s’occuper de l’humaine, il s’enfonça dans l’obscurité de son domaine, ne se tournant vers Felicity qu’une fois les portes s’étant refermées sur elle, l’emprisonnant pour de bon à l’intérieur.

D’un bon adroit, l’immortel se propulsa aux côtés de la jeune femme, glissant une main dans sa nuque et l’autre autour de sa taille. Se penchant vers elle avec un sourire nonchalant, il effleura ses lèvres des siennes, joueur, à l’affut de la moindre réaction négative causée par la proximité forcée.

Les humains en général n’aimaient pas être serrés de trop près, et il avait hâte de savoir si son esclave se démarquerait de ce côté.

Il la relâcha quelques secondes après s’être enivré de son parfum, recula de quelques pas pour l’admirer, et lui adressa un nouveau sourire en coin

« Je te laisse visiter les lieux, tu peux te promener à ta guise, fouiller, essayer tout ce qui te tombe sous la main, évite simplement de te jeter par une fenêtre, le sang humain tache et mes parterres ne s’en remettraient pas. Concernant tes questions, je vais tenter d’y répondre avant de te laisser aller. Les origines des immortels sont floues, même pour nous autres. Tout ce que je peux te dire, c’est que certains attribuent leur existence à une déesse, qui serait la créatrice même de ce monde. Si tu désires en apprendre davantage à ce sujet, je te mènerai à la bibliothèque, ce sera sûrement plus concluant que les quelques mots que je peux t’en dire. J’aimerais que tu te sentes chez toi ici, autant que possible, et je tiens à t’offrir l’assurance qu’il ne te sera fait aucun mal. Tu peux disposer à présent, prends garde aux lames stockées dans la salle d’arme, elles sont dangereuses pour les humains. Surtout les humains vraiment fragiles.

Il termina par un clin d’œil provocateur, omettant bien évidemment de lui signaler que sa volonté connaitrait rapidement des limites concrètes.

S’il n’avait jamais pris la peine de s’acheter des esclaves pour son plaisir personnel, viendrait forcément le moment où la tentation serait plus forte que la raison.
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Felicity
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Je t'aimerai de mort lente. |Pv Felicity] EmptyMer 25 Nov 2015 - 10:01
Silence pesant.
Il ne te répond pas, alors tu continues sagement à le suivre. Tu aurais presque envie de te manger les ongles par anxiété.. Et finalement.. C'est titanesque. Wouah ! Tu n'as jamais vu ça. Une aussi grosse demeure ? Si, peut-être que si. Mais pas d'aussi près. Disons.. Que l'idée ne t'es jamais venue de te cacher à l'intérieur.. Ça aurait été stupide de ta part, et tu te serais fait choppé en moins de deux minutes chrono.

Contre lui. Tu es contre lui.
Ça te fait du bien. Ce contact te fait du bien. Il guérit. Guérit quoi ? Aucune idée. Il soigne, c'est tout. Il est bon, doux, tout le monde devrait pouvoir être victime d'une telle sensation, au moins une fois par jour. Tu te laisses faire cette fois-ci. Ta réaction aurait pu.. Non, elle aurait du être une autre. Tu ne te laisses jamais faire, d'habitude, Felicity. Malade ? C'est pas ça qui va te soigner.

Pourquoi.. ? Pourquoi tu te laisses faire ? Tu me déçois.. déçois terriblement.
C'est votre marché ? C'est pour paraître bonne esclave ? C'est juste parce que tu aimes être une chienne en laisse, Felicity, menée et douce ? Rien de tout ça.
Tu te laisses juste croire qu'une étreinte, ça ne peut faire que du bien.. Et puis.. Oh, oui, tu aimes ça, être serrée ou contre un corps. Ton cœur bat toujours à en faire casser ta cage thoracique lorsque ça arrive ! On t'a fait si peu ressentir cette sensation là.. Je veux dire, cette sensation aussi douce.. Qui le ferait, d'ailleurs ? Alors, quand ça arrive.. Tu veux profiter, tu voudrais que ça dure.

Les émotions que ça te procure ne sont pas comparables.

Et il te relâche, la sensation d’enivrement s'arrête immédiatement. Quelque chose te peine et commence à te peser. À la douceur, tu n'as jamais dit non. Il commence une longue tirade, tu le fixes avec un léger sourire, essayant avec tant de bien que de mal de cacher ce poids qui commence à te faire mal.
Une.. N'y pense pas trop longtemps, c'est toujours la même chose, ça passe.
Deux.. Expire, longuement. Allez, tu sais que ça va se finir, tu sens comment c'est plus léger, déjà ?
Trois.. Tu vois, c'est passé. Pauvre fille.. Pauvre, pauvre fille.. Tu sais que tu dois t'y faire.


Il a fini de parler ? Tu as essayé de l'écouter, mais tu étais trop occupé à trembler, à expirer et à te calmer. Bonheur fini, douleur passée, un soulagement de courte durée. Eh.. La salle d'arme ? Super ! Voilà, c'est ça qu'il faut que tu vois ! Tu dois bien avoir quelques heures devant toi pour tout visiter, non ? La bibliothèque.. Tout ça te fait rêver.. Tu es comme un petit chiot qui commence à découvrir le monde ; excité, apeuré par toute ces grandes choses qui l'entourent.
Ah.. Les immortels sont fascinants malgré leur défaut commun, hein ?
Leur problème ? Ils se font tous la guerre. Ils ne s'entendent jamais. Il y a toujours un mauvais pépin dans un grappe qui vient foutre son bordel.

Et les humains ? Bah, ils sont un peu au milieu.

-_Alors.. Pas une seconde à perdre, j'ai une durée de vie humaine, moi !

Ça ne te chagrine pas, ça te fais rire. Et puis.. C'est un très bon prétexte pour commencer tout de suite. Cependant, quelque chose t'arrête. Devant lui, à quelques centimètres. Tu hausses un sourcil, les commissures de tes lèvres remontées.

-_Mais.. Bien que je meurs d'envie de tout visiter.. Toutes les salles.. Je n'ai pas envie de le faire seule. Et j'ai tellement de questions.. Mais on va commencer par simple. Je dors où ? Pas que c'est gigantesque ! C'est juste un peu grand, et bien que ma mémoire est bonne, je doute retenir le chemin d'un claquement de doigts.

Tu recules, un brin tremblante. De froid, sûrement. C'est vrai qu'il fait froid depuis qu'il t'a lâché, depuis que tu as arrêté de courir partout, de marcher.. Tu as froid.

-_Tu me montres la route ?
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Zyrael
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Zyrael

Je t'aimerai de mort lente. |Pv Felicity] EmptyVen 27 Nov 2015 - 12:25
Le soupire de lassitude mâtinée d’amusement qui s’échappa des lèvres du vampyr répondit à sa place et avec bien plus d’honnêteté qu’il ne l’aurait fait lui-même.

Soit, il la guiderait, puisqu’elle ne semblait pas vouloir profiter du moment de solitude qu’il lui accordait si généreusement. Il n’avait pas précisé quand il lui referait pareille proposition, et à mesure que les prunelles sanguines captaient chacun des mouvements de l’humaine, l’idée de la laisser s’éloigner, ne serait-ce que pour lui donner de quoi respirer, lui paraissait impossible.

Il l’avait eue contre lui et l’avait savourée d’avance, sans, fait des plus étranges, penser à la goûter avant toute autre considération.

Avait-elle… aimé ? C’était bien la première fois qu’il se souciait autant des pensées d’une simple humaine et de ce que son étreinte glaciale pouvait avoir comme effet, et heureusement étant donné ce qu’il leur faisait subir. Il ne pouvait se permettre la moindre compassion lorsqu’il s’agissait d’arracher des gens, même d’une espèce jugée inférieure, à leur famille, au monde qu’ils connaissaient. Non.

Par chance, l’immortel avait parfaitement su se préserver de tout état d’âme, ce qui lui laissait une liberté complète pour blesser par mégarde et oublier sans remord.

Tu es belle Felicity, fascinante. T’en rends-tu seulement compte ? Le désir, sauvage, montait peu à peu dans les prunelles ombrageuses sans que le vampyr ne tente de le refouler. Il pouvait parfaitement l’étendre à même le sol, et abuser d’elle jusqu’à ce que son pauvre corps de mortelle crie grâce. Oui, il le pouvait, mais quelque chose encore bridait ses instincts les plus primaires.
Il s’empara de la main de l’humaine, pour la traîner littéralement derrière lui.

« Je vais te faire visiter puisque tu n’es pas décidée à te déplacer seule, mais tu fais par la même occasion le deuil de la tranquillité que je souhaitais t’accorder. Es-tu sûre de toi ? » Il lui décocha un sourire ambigu et, sans lui laisser vraiment le temps de répondre, la guida d’une poigne de fer vers la salle d’arme. Elle dormirait plus tard, venait-il de décider, galvanisé par la pensée de la voir brandir une lame.

Une fois les portes massives franchies, une vaste pièce s’offrait aux regards. Dans le coin gauche se trouvaient les râteliers présentant les épées, dans le coin droit, un support sur lequel étaient appuyées trois arbalètes aux motifs ouvragés. L’espace restant n’était occupé que par un tapis d’un rouge sombre rappelant la couleur du sang séché, et par deux bancs adossés contre les murs.
Le vampyr relâcha son esclave pour venir se poster au beau milieu de la pièce, invitant la jeune femme à observer de plus près les armes exposées :

« C’est ici que je m’entraîne, chaque jour, afin d’entretenir mes réflexes. Non pas qu’il y ait la moindre chance qu’ils s’émoussent de toute façon, mais c’est un bon moyen d’occuper le temps. Peut-être aimerais-tu essayer ? Bien qu’il me paraisse improbable que tu sois capable de soulever l’une de ces armes ? »

Il ricana, sûr de son fait. Ces instruments de mort avaient été forgés par des immortels, pour des immortels, et la magie qui résidait en certains d’eux pouvait tout à fait tuer le malheureux humain qui se risquerait à les déloger de leur emplacement. Zyel le savait, et s’il ne comptait pas prendre le moindre risque avec son esclave, il n’était pas contre l’idée de la voir s’échiner en vain.

Il lui désigna une épée un peu plus courte que les autres, à la lame aussi noire que le pommeau, lequel était sobrement orné d’une petite pierre d’obsidienne rappelant les constructions de la Citadelle elle-même.

« Essaye celle-ci, prends là en main, soupèse-là, et dis-moi ce que tu en penses. »
L’immortel attendit patiemment qu’elle s’exécute, confiant en cette arme qui, contrairement à beaucoup d’autres, ne chercherait pas à absorber l’essence vitale de l’humaine. Du moins, pas directement.
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Je t'aimerai de mort lente. |Pv Felicity] EmptyDim 29 Nov 2015 - 22:07
Tu veux.
Tu veux sentir ta main dans la sienne encore une fois. Ce contact t'électrifie. Il te fait la même sensation, tu sais.. Oui, tu sais.. Celle quand tu fuis, quand tu sais qu'il y a des gens qui te cherchent.. L'excitation, la montée d'adrénaline, le cœur qui bat si vite qu'il t'en coupe le souffle et le sol qui défile sous toi.

Mais tu n'es pas en train de fuir.
Ta liberté n'est pas engagée.
Felicity, tu es juste avec lui.
Avec un vampyr.

C'est parce qu'il est ton premier maître, c'est ça ? Il doit y avoir un peu de ça. Tu n'as jamais eu de maître à toi, jamais. C'est comme ce jour-là.. Où ta mère t'a donné ton surnom.. Il est à toi, maintenant, et petite, tu t'en souviens, tu étais si contente de posséder quelque chose. Quelque chose de vraiment à toi.
Lorsqu'il te relâche (Pff..) une deuxième fois (Pff..²) tu ne perds pas une seconde pour te détourner et regarder autour de toi. Ça va recommencer et tu préfères te débarrasser de cette sensation désagréable tout de suite.
Surprise ! La fascination que tu éprouves en regardant les armes qui se trouvent dans cette pièce balaie toute la déception éprouvée au moment où sa main à lâchée la tienne.

Tu en sauterais presque de joie ! Attendez.. Toi, pas capable de soulever une de ces armes ? Bon.. Peut-être bien que les soulever, ça serait assez.. Les manier.. C'est une autre histoire.
En bon joueur, il te montre une autre arme ; une épée. Elle te paralyse, tu es stupéfiée. Elle est magnifique.

Tu t'en approches, jetant deux ou trois regard vers le vampyr. Il est sûr ? Il est sûr que tu peux la prendre ? Puisqu'il te le dit.. Fais-le. Ta main enferme à présent le pommeau, tu la soulèves. Elle n'est pas légère, mais pas extrêmement lourde non plus. L'épée tourne dans ta main, tu joues avec. Tu veux la voir sous tout ses angles. Et bientôt, tu l'as brandis vers Zyrael.

-_Un lit ou la mort, tyran ! Et tu souries tout en baissant ton arme. Elle te plaît beaucoup. Elle est superbe. Pas trop lourde.. Pour une main de femme.. De surplus, d'une pauvre petite humaine sans force.. ! Tu me la donnes ? Tu n'as aucune gêne en demandant ça. Qu'il te la refuse ou non, ça importe peu. Tu la reposes à sa place, en caressant la lame du bout des doigts.

C'est ici qu'il s'entraîne alors ?

-_Je vais devoir m'entraîner ici, moi aussi ?

Tu n'attends pas sa réponse, et tu continues à regarder les armes. Woh.. Il y en a des impressionnantes. Tu as l'impression qu'elles sont toutes magnifiques, même celles qui pourraient être vilaines.. Elles ont ce petit quelque chose qui attire le regard.

Tu t'arrêtes deux secondes et te poses sur le banc, ramenant tes jambes vers toi.
Stupeur.
Il y a de quoi être tétanisée. Là, encore, tu n'avais jamais vu ça. Ça t'en réserve des surprises, pour la suite, hein ? Tu jettes un énième regard à Zyrael.

-_Comment ça se fait que tu sois tout seul, ici ? J'arrive même pas à y croire. C'est trop gigantesque pour une personne.. Enfin, deux, du coup.

La sensation de froid revient à nouveau, plus mordante que tout à l'heure. Et tu fais craquer tes doigts, la pièce en parait encore plus sinistre. Tu étires aussi tes jambes, même si ce n'est que quelques secondes.. Tes membres s'engourdissent, tu dois bouger, continuer à marcher tout de suite, sinon, tu vas finir par t'endormir sur place.
Tu es fatiguée, Felicity ?
Non ? Moi je n'en serais pas si sûre à ta place. Tu n'as pas dormi, tu sais très bien que c'est ça. Lèves-toi, continue à bouger, tu dormiras plus tard.

-_On continue ? Promis, je n'irai pas me plaindre si je me réveille fatiguée.

Tes cheveux se retrouvent sur un unique côté, tes yeux ambrés demandent une réponse au vampyr.. Tu offres une belle image d'un pauvre ange aux ailes brûlées par l'impatience.
Tu es tombée dans le piège.. Dévorée.
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Zyrael
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Je t'aimerai de mort lente. |Pv Felicity] EmptyDim 29 Nov 2015 - 22:38
Il sourit sous la menace, et s’avance, comme attiré par la flamme délicieuse qui semble raviver les prunelles de l’humaine. Je t’aurai, oh, je t’aurai, pense-t-il en faisant encore quelques pas, ne se retenant de franchir la distance qui les sépare encore qu’à la dernière seconde.

L’envie, poignante, de la faire sienne le taraude et le harcèle à la manière d’une petite voix vicieuse qui tente désespérément de le précipiter tout contre ce corps trop chaud, trop tendre.

Le sourire se crispa et se changea en rictus alors que son regard s’assombrit de manière significative.

La menace de parade s’estompa, et l’immortel retrouva son expression normale lorsqu’il haussa une épaule désinvolte pour signifier son accord

« Elle est à toi, mais interdiction formelle de l’utiliser plus de deux heures de temps à moins que tu ne veuilles la nourrir de ton essence vitale. »

Elle s’entraînerait ici, en effet, ce qu’il se charge de lui signifier d’un hochement de tête, sans prononcer un mot. L’appétit était encore trop présent, lancinant, et lui chauffait désormais les veines par vagues importunes qui happaient sa concentration et sapaient sournoisement sa résistance. Encore un peu.

« Je suis seul parce que la plupart des compagnies m’ennuie mais… » Elle frissonna, et c’en fut trop pour le vampyr à la patience agonisante. Un bond souple lui fit franchir les quelques mètres qui le séparait de l’humaine, et il la surplomba de toute sa hauteur glaciale, des braises dans le regard.

« Je pourrais te dire de me fuir encore, et ainsi prolonger ce jeu que tu sembles aimer, mais je crains m’être lassé avant même de t’avoir donné cette chance que je t’avais promise… Je ne peux qu’espérer que tu me pardonneras mes écarts. »

Il n’attendit pas davantage pour revenir gouter les lèvres de la jeune femme, avant d’en prendre possession plus franchement, l’entrainant dans un baiser rude et exigeant. Il la releva brusquement en glissant ses mains puissantes autour de la taille féminine, penchant la tête pour ne pas rompre le baiser pendant que ses doigts agiles se frayaient un passage au travers de la couche de vêtements agaçants qui le séparait de son but.

Ses crocs affleuraient, griffant sans pour autant endommager la peau fine de l’humaine. Tant de saveurs oubliées remontaient à l’esprit de l’immortel qu’il peinait à contenir l’élan qui lui hurlait de déchirer le derme pour atteindre enfin la source même du pouvoir.

Il ne le fit pas, se contentant de plaquer l’esclave contre le mur avec une sauvagerie toute animale, lui attrapant les poignets d’une main tout en plaquant son bassin contre le sien. Et maintenant, Felicity, comment comptes-tu te tirer de ce si mauvais pas, semblaient dire les prunelles en fusion rivées sur le visage de l’humaine.
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Je t'aimerai de mort lente. |Pv Felicity] EmptyLun 30 Nov 2015 - 8:27
Elle est à toi.
Et toi, n'oublie pas à qui tu appartiens.

Il te le rappelle maintenant. En prenant possession de tes lippes. Tu ne t'attendais pas à ça. Tu ne t'attendais pas à ce que ça aille aussi vite. Et il continue, ses mains se font curieuses, tu te laisses faire quelques secondes de plus, tu ne réagis pas. Comme assommée par ce brusque changement de situation. Et tu sens, tu sens le mur dans ton dos. Tu as mal. Tu as envie d'hurler. Hurler de colère ? De joie ? De peur ? De quoi ?! Toi-même, tu ne le sais pas. Qu'est ce qui lui a pris ?

Tu as peur.
Ce n'est pas ses agissement, sa brutalité, qui fait que ton cœur et ta tête commencent à péter un câble. C'est plutôt ce regard. Oh, bordel, oui, ce qu'il te fait peur. Tu voudrais refermer les yeux, ne plus rien voir, juste imaginer l'obscurité qui t'entoure. Ne pas voir ce regard-là. Et si tu fermes les yeux, tu te sens faible. Si tu ne le regarde pas, tu te sens comme un déserteur.

Non, tu vas le regarder jusqu'à ce que tes yeux pleurent de douleur, jusqu'à ce que ton souffle se coupe. Fixe-le.

Il fait chaud.
La chaire de poule s'empare de ta peau brûlante. Brûlante sous ses doigts. Ton regard à toi est étincelant et lourd en sous-entendus. Tu meurs de peur et d'envie de le voir continuer. À le désirer et à te désirer en premier, à vous deux la pièce risque de prendre un degré de plus.
Parce que la peur et le désir embaument cette pièce-là.

Lequel de vous deux finira par mettre l'autre à bout ? Franchement, on peut se le demander.

Il n'y a rien de faux. Pas sa folie et son impatience, en tout cas, ni ta peur. Il y a trop de réalité, à présent, dans cette pièce que vous jouez actuellement. Trop de vérités..
Tu inspires longuement, tes prunelles bien plantées dans les siennes. Il s'offre littéralement à toi, comme ça.. En même temps, dans cette situation, qui ne serait pas tenté de ne pas essayer ?

Tu te dis que si tu le fais, tu te jettes dans la gueule du loup, dans son jeu. Et que si tu ne le fais pas, c'est quand même du gâchis.. Il te fait envie.
Dis-donc.. Felicity.. Arrête de te faire du mal. Agis. Il n'y a rien de honteux. De toute manière, tu aimes ça. Ton corps appelle à la luxure. Joli visage, beaux seins, bonnes hanches, jambes et fesses appelant à la débauche.. Allez, tu le sais d'avance. Tu sais ce qu'il veut, et toi aussi tu le veux. Ne cherche pas à démentir, le sursaut de ton corps te trahit lamentablement.

Et lorsqu'il t'aura, tu sais qu'il va le faire avec toute ta conscience, tout ton plaisir et ta gêne. Pour l'instant, tu essaies de ne pas flancher vers ce côté teinté de folie. Mais c'est si dur. Putain. Si dur.. Lorsqu'il t'a choppé, griffé et plaqué contre le mur, tu as senti le désir faire un énorme bond.

Tu as un frisson, un frisson de désir qui te prend par le ventre et te torture alors que tu essaies de fermer les yeux pour effacer toute cette perversion qui te prend comme victime.
Tu frissonnes, tu frémis, tu es fiévreuse, tremblante contre lui, les joues écarlates de honte, à cause de ton corps, ce traître qui réagis si vite.

En tout cas, il t'a saisie. D'admiration et de frayeur.

Si tout était bien et beau, tu ne serais pas là, surplombée par sa hauteur, enflammée par l'envie. Si tout était bien et beau.. Ça n'existe pas. Tu ne serais pas esclave. Pauvre folle.
Tu vas essayer.. Même si tu dois buter contre un mur des heures durant, même si tu dois résister contre ton propre corps, tes propres envies, désirs.

Oh.. Bordel, c'est déjà trop tard pour lutter.
Tu l'embrasses, repoussant toute objection, cherchant à forcer la barrière de ses dents, à venir trouver les caresses de sa langue. Bestialement.

Tombe, mon ange, tombe.
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Je t'aimerai de mort lente. |Pv Felicity] EmptySam 5 Déc 2015 - 11:06
Allait-elle effectivement tomber dans les bras du vampyr, ou bien sous son charme mortel ? Rien n’était moins sûr, se disait-il sans cesser de l’embrasser. Douce Felicity, étrange créature de vice et de folie. Il plongerait en elle, c’était certain, mais quelle part de lui-même cela lui couterait-il ? Il était incapable de se projeter suffisamment pour en tirer la moindre déduction valable.

Advienne que pourra, murmura-t-il en son for intérieur, tout en déchirant sereinement le haut de la jeune femme d’un geste désinvolte. Il la voulait à sa merci, et n’avait pas l’intention de s’éterniser en vagues préliminaires. Ses prunelles s’étaient réchauffées, tout comme son souffle qui glissait malicieusement dans le cou de la belle.

Chacun des frissons de la jeune femme se répercutait en lui, attisant les flammes d’une passion dévorante. Trop longtemps refoulé, trop longtemps contrarié, le désir le cinglait sans trêve. Il tremblait lui aussi, son corps frustré rendant au centuple le moindre stimulus reçu.

Ses mains vacillèrent sous le coup d’une dernière inconstance lorsqu’il les ramena vers le bas-ventre de l’esclave, pour finalement les remonter autour de sa taille. Il usa de sa force pour l’allonger contre le banc, abandonnant la verticale contraignante pour une horizontale plus permissive.

Il ne pesa pas de tout son poids sur l’humaine, bien au contraire, les coudes placés autour de son visage, il la contempla un moment avec un demi-sourire, l’humeur fiévreuse et les lèvres encore humides.

Sans prévenir, il replongea, lui mordant franchement le cou cette fois, ses crocs ouvrant aisément leur passage, le corps se tendant comme un arc sous l’afflux de sang brutal et bienfaisant qui se déversa dans sa gorge en lui faisant étouffer un grondement.

Chaque fois qu’il se nourrissait de cette manière, il se faisait surprendre par l’infinité de sensations qui s’emparaient de lui, du spectre de rouge dansant sous ses paupières closes aux réactions de son être tout entier plongé dans une transe mêlant fureur et passion.

Pourtant, c’était encore différent cette fois, peut-être à cause du désir douloureux à force de contention qui le faisait se presser contre la jeune femme qu’il caressait maintenant de manière fébrile et osée.

Son équilibre maintenu par l’un de ses bras reposant toujours sur le banc, le vampyr laissait sa main libre parcourir Felicity à l’envi, des seins à l’entrejambe en de lentes arabesques, s’attardant parfois sur certaines zones pour en agacer le moindre nerf.

Aussi brusquement qu'il avait commencé, il mis fin à la morsure, se léchant les lèvres pour en ôter les dernières traces de sang, et se concentra exclusivement sur le plaisir physique, achevant de dévêtir sa compagne en quelques mouvements précipités.
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Je t'aimerai de mort lente. |Pv Felicity] EmptyLun 7 Déc 2015 - 11:14
Tu dois.. Tu dois te laisser.. Te laisser dévorer.. Dévorer lentement..
Tu as perdu toute contenance. Le plaisir de se laisser aller, de se laisser faire, de se laisser guider par plus grand, pus fort, plus puissant que soit.. Ce plaisir là, t'a prit dans ses bras. Et te berce doucement sur les vagues du plaisir et du subconscient. Ce tendre plaisir qui nie à la volonté personnelle et qui vous fait perdre tout vos choix.. Mais ça rend si heureux.. Tellement heureux.

Et c'est la douleur qui s'impose, il t'a croqué. Au sens propre comme figuré. Et bordel, ce que c'est bon. C'est ça qui fait peur, d'où est-ce qu'un esclave à pour coutume d'aimer la morsure ? Toi, en tout cas, lorsque c'est fait dans des conditions pareilles.. Tu dis pas non.

Et ce repos insignifiant..
Qu'on trouve dans le plaisir, le désir, l'excitation, l'envie et la débauche doucereuse qui fait que vous vous laissez faire joyeusement.
Ce doux plaisir là de la soumission..
Et toi tu le veux. Ce doux plaisir est pour toi. Il n'est pas pour n'importe quelle niaise qui couine après une queue dressée (d'accord, t'es pas la plus innocente, mais t'irais pas te taper le premier venu), ni pour ceux qui se rassurent dans leur rebellions destinées à une fin quasi nulle.. Ah !

Ta langue vient se glisser hors de ta bouche, entre tes lèvres, comme celle d'une chienne qui aurait soif, oh bordel ! Tu peux pas te retenir, espèce de dépravée ? Mais ses caresses effritent petit à petit tes résolutions.. Tu sais, celles que tu avais de résister. En fin de compte, t'es vraie chienne. Tu n'étouffes plus les gémissements plaisants qui te font frisonner, tu aimes ça, comment tu pourrais le nier ? Les bruits qui sortent de ta bouche ne sont pas très convaincant pour clamer le contraire.

Ce qu'il reste de rébellion en toi, ça partira avec les baisers, les caresses, voir même les coups. Tu n'es plus en état de refuser.

Et ces putains de caresses qui parcourent ton corps.. Tu gémis, tu gémis enfin, comme une vraie pute. Désolé lecteurs, il n'y a pas d'autres mots pour qualifier l'instant. Tu commences à onduler des hanches, tendrement. Fin de la partie pour toi..

Ton regard veut tout dire. Tu en veux plus, beaucoup plus. C'était bien essayé de vouloir résister au désir, Felicity. Mais tu es tombée sur plus que toi.. Ton sourire se fait presque loup, et pour peu, on croirait entendre un grognement d'excitation.
Tu aimerais même lui réclamer plus.. Encore plus.. Mais une parcelle de raison résiste et t'interdis de faire ça. Sinon, bonne nuit fierté et orgueil.

Pour en revenir à ta résistance, c'était déjà foutu, tout dépend du point de vue, corps et âme sont à lui et tous les restes inutiles et presque inexistant des autres choses, tombés dans l'oubli. Ça en devient une vraie torture mentale de résister, et à chaque passage de ses mains, ton souffle devient court, si court, et c'est fou, complètement fou.

Tu veux hurler, couiner, gémir.

-_Je.. Je veux ton doigt.. Bordel..

Il a déjà brisé tes crocs.. La suite devrait être facile.
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