Prénom : Cooper
Nom : Hatcliff
Race : Humain
Sexe : M
Âge : 27
Rang : Indéterminé (probablement esclave au début)
Métier : Journaliste
Préférences sexuelles : Hétéro

   

Taille : 1,7 m
Poids : 65 kg
Couleur des yeux : bleu grisé
Couleur des cheveux : noir

Description :

Du haut de mes 170 cm pour un poids de 65 kilos, on ne peut pas vraiment dire que j'en impose. Je n'ai cependant pas à rougir de ma silhouette, je m'en suis même rapidement accomodé pour en faire un véritable atout au service de ma grande passion pour le journalisme d'investigation. Prendre quelqu'un en filature ou planquer sans se faire remarquer pendant des heures dans l'attente du scoop du siècle sont ainsi beaucoup plus simple que si j'avais été quelqu'un de plus corpulent. Et puis, vous connaissez l'adage qui prétend que tout ce qui est petit est mignon ? Tant mieux, parce qu'il s'applique aussi à ma personne. Enfin, il paraît. Moi, je préfère ne pas trop y penser mais à en croire certains, ou plutôt certaines, mes cheveux en désordre et mes yeux azurés aux reflets argentés me donnent un certain charme mais vous savez ce qu'on dit : les goûts et les couleurs, cela ne se discute pas. D'un strict point de vue vestimentaire, je dois confesser avoir une préférence pour les vêtements sobres et élégant. Un pantalon sombre et une chemise ou un T-shirt du même accabit suffisent à mon bonheur, le tout surmonté d'une veste de cuir pour me protéger des éléments lorsque la météo l'exige. Cette tenue présente également l'avantage de m'aider à me fondre dans la foule pour ne pas me faire remarquer, c'est toujours appréciable quand on aime la discrétion. Et pour finir, parce qu'un bon journaliste est toujours prêt, j'ai toujours à portée de main un enregistreur, précieux confident de mes observations sur le terrain et compagnon des longues veillées nocturnes que je consacre à la retranscription de son contenu, casque sur les oreilles.

   

Trois qualités : Déterminé, altruiste, honnête.
Trois défauts : Impulsif, curieux, insouciant.

Description :

La curiosité est probablement le trait de ma personnalité le plus prononcé. J'aime apprendre à connaître les gens et j'ai une véritable passion pour le mystère et l'insondable mais par dessus tout, j'aime découvrir les choses et les faire partager au monde. Pas très original pour un féru de journalisme et de reportages à sensations fortes, j'en conviens, mais le métier peut-il vraiment se dissocier du caractère ? Pourtant, j'apprécie moi-même la discrétion et je ne recherche ni gloire ni feu des projecteurs, je me considère plutôt comme un humble messager. A chaque seconde se déroule quelque part dans le monde un fait digne d'intérêt, je vois mon métier comme une opportunité de faire savoir au reste de mes semblables ce qui se passe autour d'eux et que trop souvent ils ignorent. Parce que la vérité est la plus précieuse vertu d'un reporter, j'espère également pouvoir prétendre renvoyer une image d'honnêteté et d'intégrité. Comme déjà mentionné, j'ai la petite manie de vouloir tout enregistrer, tout savoir, tout révéler. Qu'une pierre me laisse à penser qu'elle dissimule quelque chose et je la retournerais. Qu'une question me traverse l'esprit et je la poserais. C'est une nécessité presque vitale pour moi et cette impulsivité m'a déjà valu quelques ennuis, que ce soit lors d'une interview ou simplement parce que je ne peux pas garder le silence en découvrant que la voisine cocufie son mari. Certains me disent voyeur mais après tout, ne tiennent à la discrétion que ceux qui ont quelque chose à cacher, non ?

 

Vous vous demandez sans doute comment un jeune homme natif du Pays de Galles a bien pu se retrouver plongé dans une affaire aussi invraisemblable que celle dans laquelle je me retrouve coincé. Ma foi, c'est une histoire remarquable de simplicité que celle-là. Je suis né et j'ai grandi en Angleterre, unique projéniture d'un couple d'enseignants sans histoire, je fus choyé et éduqué en parfait petit sujet de sa Majesté. Mais user mes fonds de culotte sur les bancs de l'école n'était pas précisément l'activité la plus épanouissante dont je pus rêver. Les cours ne manquaient certes pas d'intérêt, mais j'ai depuis longtemps acquis la certitude que la vie ne se trouve pas dans les livres. Il me fallait expérimenter de mes propres mains, explorer le réel et non me satisfaire d'imaginer ce qu'une craie et un tableau noir pouvaient essayer de représenter. Seuls les cours de langue sont parvenus à me fasciner, tant et si bien que je parle aujourd'hui couramment l'anglais, le français, l'allemand, l'espagnol, le russe et j'apprends depuis peu le chinois. Pour l'essentiel, ces apprentissages furent autodidactes, de même que mes connaissances en photographie et en journalisme. La théorie, très peu pour moi, je suis de ceux qui pensent que le journalisme, ça se vit et qu'un bon article s'écrit avant tout avec ce qu'on a dans le ventre. Mais je m'égare, revenons à notre récit.

Tout a commencé lorsque mon regard a croisé un simple article de la rubrique faits divers d'un célèbre quotidien britannique. Il y était fait mention de l'inquiétante disparition d'une jolie jeune fille de 20 ans. L'oeuvre d'un violeur pervers, d'un kidnappeur sans scrupule ou d'un meurtrier avide de sang ? La police ne disposait d'aucun indice. Une affaire des plus banales finalement, mais les semaines passant, d'autres disparitions semblables furent rapportées sans toutefois qu'il fut possible d'établir un lien quelconque entre les différentes victimes. Les forces de l'ordre se refusaient à mentionner le meurtre en série, arguant qu'il était impossible qu'un individu isolé put perpétrer ses crimes avec une telle régularité sur une telle étendue de territoire. Car ces disparitions semblaient se produire d'un bout à l'autre du pays, sans que jamais le moindre indice ne fut découvert. Je vous laisse imaginer l'impact qu'un tel mystère a pu avoir sur quelqu'un comme moi, et de fait, il ne m'aura pas fallu longtemps pour décider d'ouvrir ma propre enquête. J'étais bien loin alors d'imaginer le cauchemar au devant duquel je me précipitais, et le pire de tout ? A supposer que j'y survive, à supposer que quelqu'un retrouve mes notes ou mon enregistreur, à supposer que la vérité fut finalement révélée au monde entier... personne ne voudrait y croire et rien ne serait fait pour lutter contre ces créatures venues d'un autre monde, ces monstres que l'on prétend imaginaire mais qui pourtant existent bel et bien...