Prénom : Dorothea
Nom : Thorson
Race : Humaine
Sexe : Femme
Âge : 20
Rang : Esclave
Métier : Prostituée
Préférences sexuelles : Bisexuelle

Taille : 1m65
Poids : 69 kg
Couleur des yeux : Gris
Couleur des cheveux : Roux

Description : Deux photos tenues l’une à côté de l’autre seraient bien révélatrices, car enfin, tout avait beau y être, rien n’y était. Ses cheveux avaient toujours été d’un roux flamboyant durant son enfance, les voilà rouges, encadrant son visage en deux mèches épaisses qui s’éclaircissaient sur la longueur. Ses yeux gris, autrefois grand ouverts et pétillants, étaient alourdis par un fard sombre, intensifié par de longs cils qu’un mascara assombrissait. Ses tâches de rousseur, peu prononcées, n’apparaissaient plus sous une fine couche de maquillage. Ses lèvres rosées étaient toujours recouvertes d’un rouge sanglant, outrageant, délicieusement appétissant. Elle n’était pas fine et ne cherchait pas à l’être. Ses courbes étaient un atout, un petit trop par-ci par-là qui ne gênait personne, ça ne faisait que plus de chair à toucher, caresser, serrer, marquer. Une chair qu’elle n’avait pas besoin de cacher. Le moins de vêtements qu’elle portait, le mieux c’était. Des vêtements toujours modestes, criant sa condition, cachant simplement ce qui avait besoin d’être caché. Décence, décence. Mais toujours exposer la marchandise. Jusqu’à ce que l’on s’en accapare.

Trois qualités : Dévouée, Fière, Obéissante
Trois défauts : Dépendante, Excessive, Dépravée

Description : Deux caractéristiques régentaient la vie de la petite Dora, autrefois si innocente. Un flagrant manque de personnalité et de décision. Que faire, que dire, comment agir ? Dorothea n’avait jamais été quelqu’un qui décidait. Elle ne faisait pas les règles. Quand Papa et Maman lui demandaient d’aller chercher la boîte au-dessus de l’armoire de la chambre à coucher, elle accourait pour s’exécuter. Quand ils lui disaient de s’amuser, elle restait assise à regarder faire les autres en attendant que quelqu’un lui dise quoi faire, lui donne des indications sur la manière de s’amuser. Le deuxième côté était qu’elle était un tout petit peu nymphomane. Rien de grave, vraiment. Peut être un peu plus grave si on y ajoutait cette légère tendance au masochisme. Et au fait que cette jeune femme ne savait jamais sur quel pied danser. Car elle était un peu honteuse, oui, un tout petit peu, d’avoir fini là. D’être devenue ce qu’elle était. D’avoir perdu… Comment appelait-on ça ? Sa dignité. Et parfois sa fierté ressurgissait, car elle valait mieux que ça, évidemment. Mais il fallait savoir y faire, la faire plier. Car une fois domestiquée, la petite pouvait vous lécher les pieds. Littéralement ?

Que dire ? Comment en était-elle arrivée là ? La gentille petite fille de Papa et Maman, toujours docile, sage, obéissante, pas un pas de travers, surtout garder pour elle que le garçon des voisins l’avait embrassée, parce qu’il lui avait dit de le faire, comme il lui avait dit de venir dans la cabane derrière la colline. Et comme elle l’avait fait, elle avait aussi gardé ça secret, mais elle avait envie de recommencer, Dora, elle voulait y goûter encore, juste un peu. Mais pas lui, non, il lui avait dit de le laisser tranquille, alors elle l’avait écouté. Et puis les années passaient, hein ? Oui, elles étaient passées. Et le petit problème de Dora grandissait, parce que jouait au docteur n’était plus assez. Bien sûr, Papa et Maman ne savaient pas ce qui se passait, parce que Dora était toujours aussi gentille, peut être pas aussi effacée, oui, un peu trop excentrique dans ses idées, ses envies, un peu plus de couleurs, Maman, le blanc c’est ennuyant, pourquoi on ne chante pas, je veux un grand bonhomme de neige, Maman, je peux acheter du maquillage ? Et puis un peu de oui Maman, pas de sortie. Pardon X, Y et Z, je ne peux pas sortir ce soir. Peu importe qu’elle soit une jeune femme, maintenant. Maman avait dit qu’elle devait rester à la maison, alors elle devait rester à la maison. Qu’est-ce que c’était compliqué, de tout écouter. Et puis quand Y disait qu’elle devait venir, et que Maman n’avait pas précisé si elle devait rester, elle sortait, en douce quand même, et disait le contraire, parce qu’elle avait sa fierté, Dora. Et Y lui disait qu’il pouvait régler son petit problème, qu’elle y gagnerait même de l’argent. Sa fierté ? Tais-toi et obéis. N’es-tu pas fière d’obéir ? Oh oui, elle l’était. Regardez-la, qui obéit, regardez-la, qui danse, regardez ses vêtements qui tombent. Mais un soir, elle ne regarda plus, pas assez. Un sourire, des promesses de la satisfaire, un peu d’ironie dans la voix, quelques insultes, puis le noir. Et elle était là. Et après tout, ce n’était pas si différent. Elle devait s’y faire. Il n’y avait juste pas de Papa et Maman. Et peut être plus d’insultes. Et peut être des traces qui restaient longtemps. Des cicatrices, et ça, c’était une brûlure ? Peut être. C’était bien. Elle devait juste s’y faire. Et trouver quelqu’un qui lui dirait quoi faire.