Métier : Multiples professions Localisation : L'Erèbe Rang : A voir Messages : 7
EsclaveSambre de Vermeer
Sam 12 Mar 2016 - 13:57
Sambre de Vermeer
Informations générales
Prénom : Sambre Nom : de Vermeer (Ver’Mer) Race : Mahr Sexe : Hermaphrodite Âge : De trop nombreux millénaires Rang : Esclave pour l’heure - nous verrons selon les rps Métier : Noble - Gardienne des sceaux, écrivaine et professeure à l’académie de Sorcellerie à ses heures perdues. Et Dieu sait qu’elles sont nombreuses. Préférences sexuelles : Principalement hétérosexuelle
Physique
Taille : 167 cm / 194cm Poids : 50 kg / 70kg Couleur des yeux : Verts Couleur des cheveux : Blonds
Description : J’étudie en silence ce corps qui est à la fois mien et sien. La sensation est toujours aussi étrange lorsque j’adopte ce point de vue. Quelque part c’est comme si j’étais spectatrice de ma propre personne. Comme si les mains qui défilaient sur ma peau ne m’appartenaient pas, ou plus tout du moins, et lui appartenait, à lui. Dans mes jeunes années c’était une sensation à la fois grisante et dérangeante - un peu à la manière de l’inceste je suppose - dont aujourd’hui seule persiste une vague impression.
Malgré les siècles rien ne semble avoir changé. Pas plus chez moi que chez lui d’ailleurs.
J’ai toujours possédé une constitution fragile, des os fins comme le verre, une peau pâle et fine sous laquelle transparaient de minces vaisseaux sanguins bleutés. Même sous les rayons brûlants du soleil Terrestre je parais opalescente, vaporeuse. Je porte cette impression de fragilité depuis mon plus jeune âge. Il fut un temps où je me plaisais à user et abuser de cette fausse innocence. En particulier auprès des Hommes. Parfois mon vice allait jusqu’à les faire tomber amoureux, éperdument amoureux. La force de cet amour passionnel, destructeur, m’emplissait de joie et de satisfaction. Je m’en sentais plus belle encore.
Je n’avais pourtant aucun mérite. Les humains sont sensibles aux charmes des Mahrs. Aussi cauchemardesque que puisse être notre réputation résister à notre apparence leur est quasiment impossible. Fils et filles de Lucifer nous avons hérité de la beauté des anges et... de l’appétit insatiable des pires créatures infernales. Telle est notre malédiction, notre fardeau. Avec les années je me suis assagie. J’ai finalement compris que ma beauté ne relevait ni de mon attitude, ni d’un don de mère Nature. Elle n’était qu’une conséquence, certes appréciable, de ma race. Aussi perdis-je mes habitudes narcissiques et vaniteuses.
Je restais longtemps sans plus m’intéresser à cette enveloppe qui finalement n’était qu’un outil, formidable harpon destiné à nous nourrir, moi et mes pouvoirs. Ce n’est que plus tard, au creux de bras particulièrement agréables que je me redécouvris.
Je possède un visage fin, presque ciselé, qui n’est pas sans rappeler des origines slaves, origines totalement factices néanmoins. Malgré les décennies, que dis-je, malgré les siècles mon corps n’a jamais perdu de sa superbe, figé dans la fleur de la jeunesse. Seul mon regard trahis le poids des années d’existence, reflétant tantôt l’ennui, tantôt mes doutes et mes regrets.
Quant à lui ?
Vous retrouverez dans son visage la finesse de mes traits, quoique son profil demeure plus anguleux, virilisé par une mâchoire carrée et des pommettes dures. Il possède une carrure élancée, bien dessinée malgré une certaine finesse. Nous partageons cette allure féline, altière qui s’en ressent dans chacun de nos muscles, chacune de nos mimiques.
Mental
Trois qualités : Perspicace - Juste - Raffinée Trois défauts : Paradoxale - Sarcastique - Indifférente
Description : Je me considère comme quelqu’un d’agréable, tout du moins pour un immortel. Je suppose que j’ai bien quelques travers, comme nous tous d’ailleurs. Ce ne serait qu’illusion de penser le contraire et d’ailleurs j’en suis bien consciente. Là, voyez ? Je tâche de parler de mes défauts et ne peux m’empêcher de vous citer une qualité. Je suis donc relativement arrogante, mais considérant mon âge et tout ce que j’ai accompli j’estime cet orgueil tout à fait légitime. Donc en plus de cela je suis également vaniteuse. Ma foi on ne se refait plus.
Cependant, et je tiens à le souligner, je ne me considère pas vraiment comme supérieure. Pas vraiment, oui. J’avoue que posséder des pouvoirs extraordinaires ne participe pas à ma modestie. Je disais donc : non, pas vraiment. Et je vais probablement vous surprendre en disant que de prime abord je n’estime pas plus un vampyr, d’un lycan tout comme je ne les estime pas davantage qu’un vulgaire humain. Vulgaire étant simplement le terme couramment employé par mes semblables. Pour la simple et bonne raison que je n’en estime aucun. Oui, aucun.
Parmi les quatre races, mortelle et immortelles confondues, aucune ne trouve plus de grâce à mes yeux que les autres. La naissance ne suffit pas à acheter mon affection. Par commodité et par habitude j’ai bien tendance à me rapprocher des immortels de mon rang mais j’ai suffisamment de siècles derrière moi pour m’être lassée de la mondanité qui demeurera toujours un vaste tissu d’illusions.
Au contraire j’aime la découverte, le renouveau. Il n’y a rien de plus passionnant qu’une leçon apprise de la bouche d’un misérable esclave qui n’a jamais rien connu d’autre que ses quelques infimes années d’existence. La connaissance se trouve partout. Enfin, c’est ce que je me plaisais à penser il y a quelques années. Mon discours est aujourd’hui bien moins optimiste. Je me demande quel est le sens de notre existence à nous, les immortels. Sommes-nous uniquement voué à soumettre des êtres qui par nature nous sont inférieurs ? Et être soumis à notre tour le moment venu ? Contrairement aux hommes que nous avons tant méprisé nous ne créons rien. En dehors de notre magie nous ne sommes que perpétuelle stérilité, prisonniers de principes aussi vieux que le Monde lui même. Nous avons érigés notre propre prison, ici, sur cette Terre sauvage et hostile.
Il y a bien longtemps que plus rien ne m’étonne, que plus rien n’a su rallumer en moi cette étincelle vivace qu’est l’intérêt. J’ai épuisé tous les grands domaines des sciences, j’ai appris tout ce que la Magie nous laissa à portée de main et d’esprit. Les hommes pas plus que les immortels n’ont de secret pour moi. Alors que me reste-t-il ? La philosophie peut-être, elle ainsi que les grands débats auxquels j’aime songer jusque tard dans la nuit Éternelle. Je ne sais si j’aimerais palier à cet ennui constant, à cette indifférence qui me ronge. J’ai bien peur qu’avec les années la découverte de nouveaux horizons m’effraient à nouveau.
Mon histoire
Lui est un moi à sa manière. Je suppose. Il existe à travers moi et j’existe à travers lui. Deux âmes prisonnières d’un même carcan, liées à tout jamais et ce, depuis l’aube des temps. Nous partageons tout, plaisir, douleur, envie. La faim également, de ce côté en revanche nous sommes distincts. Sa préférence est à la peur et au plaisir de chair. Tandis que j’éprouve un intérêt tout particulier pour le bonheur. Oui, le bonheur. Malgré tout ce que l’on peut dire sur nous, les Mahrs, certains d’entre nous peuvent se révéler être des créatures particulièrement généreuses.
Je fais partie de ceux-ci. Oh bien sûr il serait mentir que de vous dire que je n’ai pas, moi aussi, torturé mon lot d’humains et même de vampyrs. Que celui qui ne s’y est jamais essayé me jette la première pierre. À la naissance les mahrs sont des créatures avides. Contrairement aux vampyrs et à nos ennemis lycanthropes, dont la faim ne peut être rassasiées que par le liquide originel ou l’acte sexuel, nous sommes attirés par toutes les émotions ou presque. Peur, douleur, amour, désir, jalousie, amitié et tant d’autres encore. La tentation est aussi forte que le choix est multiple. Vous mourrez de faim et chaque humain, chaque être est un banquet à lui tout seul.
Ceci explique notre tendance à la lubricité et... notre fâcheuse habitude de tourmenter les hommes jusqu’à parfois les pousser au pire.
Quoiqu’il en soit je ne suis plus une enfant et j’ai appris, fort heureusement, de mes longues années d’existence. Au cours de mes trois mille ans d’éternité j’ai aiguisé mon intelligence et mon sens critique. Pas une fois je ne trouvai ma curiosité naturelle rassasiée. De telle sorte que cette dernière pris, et à de nombreuses reprises, le dessus sur la faim. Ainsi je me passionnais pour la biologie et la géologie. La Terre et ses multiples ressources me guidèrent jusqu’à la chimie et la physique. Ce furent les sciences qui me poussèrent à étudier de plus près les hommes. Je ne les avais jamais que considéré comme des êtres insipides, à peine plus capables qu’un bœuf ou qu’un mouton. Et pourtant. Malgré leur minuscule longévité ils s’accrochaient désespérément à tout espoir de connaissance, de compréhension d’un monde qui les avait vu naître et qui les verrait irrémédiablement disparaître dans la plus grande indifférence.
Grâce à eux je découvris la beauté des arts, seul moyen pour l’homme de s’inscrire dans l’éternité. Petit à petit, alors que j’eu rapidement fais le tour de toutes les connaissances à ma portée je m’intéressai davantage à l’Homme. L’homme en lui même, en tant qu’être singulier. Je passais de nombreuses années sur Terre à l’étudier. J’écrivis de nombreux essais, quelques romans également que j’eu le culot de faire publier sur leur planète.
D’ailleurs j’ai vu et accompli tant et tant de choses dans ma vie qu’il me faudrait plusieurs volumes pour vous en dresser un portait un tant soit peu complet. Malheureusement pour vous, et pour moi, votre temps parmi nous est compté... Aussi aurais-je la délicatesse de ne point trop m’étendre.
À ce jour je mène une existence paisible, vaguement en retrait de la fourmilière qu’est l’Erèbe. J’y exerce pourtant un rôle majeur puisque je dispense de nombreux cours au sein de notre université, une merveille à laquelle je suis fière d’apporter mon savoir. D’après mes étudiants je suis un professeur sévère mais juste, passionnant pour qui s’en donne la peine. En outre je suis également gardienne en titre des sceaux de l’Abîme. Un titre pompeux donnant simplement le droit à la cour de faire appel à moi en cas de litiges particulièrement... disgracieux. En général je ne m’occupe pas des affaires qui requièrent simplement la saisie du Tribunal mais plutôt des crimes et des délits qui mettent à mal la survie de notre race. Ou encore celles qui salissent le sang bleu de la famille royal et de la cour.
Ce n’est pas une profession réellement chronophage en ceci que les Mahrs évitent généralement les esclandres. Ainsi je peux me permettre d’écrire beaucoup, perfectionnant encore et toujours ma plume et ma verve. C’est un loisir bien qu’il m’arrive régulièrement d’éditer des livres qui rejoignent alors les bibliothèques Mahrs ou Vampyrs. Certains ont peut-être même atteints le Repaire mais je n’ai pas suffisamment de liens avec les lycans pour l’affirmer on l’infirmer.
Depuis quelques temps je n’ai plus d’esclaves ; c’est avec une certaine tristesse que j’ai vu mon tendre Hans mourir de vieillesse il y a maintenant trente ans. Sa compagnie me manque, non pas parce que je souffre de la faim (je me nourris aisément sur des confrères vampyrs qui sont plus souvent des amis que des esclaves) mais bien parce que je manque de compagnie. Oui, je souffre parfois de la solitude.
Superbe avatar, et la plume qui va avec. Bienvenue parmi nous, et pardon pour le retard. T.T Juste un détail, dans ta fiche je ne vois aucune mention au statut d'esclave de ton personnage ? J'ai peut-être loupé l'info mais étant donné les postes qu'elle exerce et les façons dont elle occupe son temps, elle semble plutôt être maîtresse de sa destinée. Tiens-moi au courant et je te validerai une fois ce point éclairci. ^.^
Métier : Multiples professions Localisation : L'Erèbe Rang : A voir Messages : 7
EsclaveSambre de Vermeer
Lun 14 Mar 2016 - 13:46
Hello ! Merci pour les compliments et pas de soucis pour le délai =P En ce qui concerne le statut de Sambre et bien… En fait je mets un rang dans ma fiche parce que je dois choisir immédiatement afin d’être validée mais je pourrais tout aussi bien la jouer en tant que Maîtresse qu’esclave.
Je garde en tête l’idée que sur Erèbe le statut d’un immortel n’est jamais gravé dans la pierre. Du coup à ce stade de sa vie et de son histoire elle n’a jamais été esclave mais moi j’aimerais la jouer en tant que telle. Mais cela va surtout dépendre des possibilités de rp qui s’offrent à moi, si je ne trouve pas de lycan avec qui faire un truc intéressant je ferais appel à toi pour changer mon rang =P
Donc en effet, actuellement elle est maîtresse de son destin et dans mes rps tant que je n’aurais pas trouvé la perle rare pour jouer mon maître elle gardera ses activités et son poste au sein des Mahrs. Quand j’aurais ce dernier en revanche les choses vont probablement changer encore que ça dépend de la nature de leur lien et du personnage en face etc !
Je ne sais pas trop si ça répond à ta question mais si cela t’arrange de la mettre en tant que Maîtresse le temps que je trouve le bon partenaire pour en faire une esclave cela ne me dérange pas (: !
Non y'a aucun souci ne t'en fais pas. Je tenais plus à m'assurer que c'est bien ce que tu voulais. :P Je te valide de ce pas. \o/
Félicitations tu es validé !
Tu peux dès à présent faire ta demande de maître ou d'esclave, rechercher un RP ou déposer une demande d'habitation. Les Trois Royaumes t'ouvrent leurs portes et nous te souhaitons une longue nuit de plaisirs, d'aventures et de débauches... Bienvenue sur Erèbe !