Prénom : Jillian
Nom : Inconnu
Race : Humaine
Sexe : Hétéro
Âge : 20 ans
Rang : Esclave
Métier : /
Préférences sexuelles : Homme

Taille : 1m70
Poids : 65 kilos
Couleur des yeux : Noisettes
Couleur des cheveux : Châtain

Description : Jillian est une femme singulière. Sa vie ne l’a pas ménagée. Ses cheveux sont très longs, descendant jusqu’aux fesses pratiquement, et hirsutes, sales malgré les quelques lavages qu’elle se donne de temps en temps. Sa peau est plus brune que blanche à cause de la terre dans laquelle elle marche, se roule, dort. Ses ongles sont longs pour ceux qui ne sont pas cassés, ses dents ne sont pas en aussi bons états qu’ils devraient l’être pour une femme de son âge. Mais si on remédie à ses soucis, elle peut être une très belle jeune femme dans la fleur de l’âge, douce, au visage fin et régulier, aux hanches convenables et aux membres finement musclés.

Trois qualités : Patiente, calme, discrète
Trois défauts : Méfiante, agressive quand on la cherche, indisciplinée.

Description : Jillian a un caractère assez flou. Sa vie l’a dissimulé sous une autre vision des choses. Mais si un jour il devait être déterré, elle se révélera être quelqu’un de doux et de gentil, de loyal et d’attentionné. Elle est curieuse, et n’hésitera pas à poser des questions ou à fouiller, sans gêne. Seulement si elle se sent menacée, elle deviendra agressive et elle pourra être capable de vous mettre à terre. Elle a appris à se défendre au mieux avec le corps que la nature lui a donné.

Jillian est née en plein été, alors que le soleil chauffait l’herbe et les plantes. Ses parents étaient de gentils agriculteurs qui ne demandaient rien à personne et se contentaient de ce qu’on leur donnait. Aussi la venue au monde de leur petite fille les combla. Depuis le temps qu’ils essayaient d’avoir un enfant !

Rien n’aurait pu plus remplir leur vie de bonheur. Pendant un an et demi, le nourrisson découvrit le monde aux côtés de son père et de sa mère, heureuse. Elle jouait comme elle pouvait à son âge, dormait, mangeait, et observait souvent ses parents avec ses grands yeux noisettes. Elle pouvait passer une heure à regarder sa mère s’occuper des légumes ou des animaux, puisqu’elle emmenait son bébé partout pour la surveiller. Et même que la présence des vaches, chevaux et moutons aidait souvent Jillian à s’endormir profondément.

Seulement tout bascula. La ferme prit feu. Un groupe de jeunes à moto qui avaient balancé leurs mégots n’importe où. La paille et le bois, secs à cause de l’été, s’embrasèrent. Le temps que les fermiers réagissent, il était presque trop tard. Le père poussa sa femme qui tenait le bébé hurlant contre elle, juste avant qu’une poutre ne lui barre la route. Elle hurla alors que son mari brûlait vif de l’autre côté, crispant les mâchoires pour ne pas hurler à son tour tandis que les flammes le léchait. Il pleurait, et réussit à souffler un « je vous aime » inaudible, avant de s’écrouler.

La mère réagit enfin, camouflant la tête du bébé contre son torse pour éviter qu’elle n’avale de la fumée. Elle courut dehors ; du moins le voulut. La porte était piégée. Elle se précipita à la fenêtre et la brisa avant de tenter de sortir. Elle était pliée en deux, à moitié dehors et à moitié dedans. Une poutre se détacha alors et lui bloqua les jambes, les brisants et les enflammant. Dans un cri aigu, la mère déposa l’enfant le plus loin possible du brasier. Tout en mourant, elle observa sa fille chérie, orpheline.

Le lendemain, l’odeur de chair brûlée attira des loups. On savait qu’ils étaient présents, mais ils ne se montraient pas et rares avaient été les fois où ils avaient tués un mouton. Ils s’approchèrent, encerclèrent la ferme noircie et brûlée. L’un d’eux renifla le cadavre de la mère, dont le visage était à moitié intact et à moitié calciné, avant de marcher sur quelque chose qui hurla. L’animal s’effraya et recula, oreilles en arrière. Toute la meute s’approcha et découvrit Jillian. L’enfant observait les loups avec de grands yeux secs ; elle ne comprenait rien à la situation et ne se rendait pas compte de la tragédie qui l’avait touchée. L’alpha la prit par le tissu de sa couverture et la souleva comme un louveteau. La meute s’en alla, non sans avoir tué deux moutons qu’ils trainèrent à leur suite dans les bois voisins.

Quand la police arriva enfin, ils ne purent que conclure que l’enfant avait péri avec ses parents dans le feu de cette ferme isolée et éloignée de la ville.

Ainsi, Jillian vécu le reste de sa vie auprès des loups ; elle apprit à chasser, se défendre, renifler, dormir, et marcher comme un loup. Elle hurlait à la mort avec eux, les aidait dans leurs chasses. Une part au fond d’elle se rendait compte qu’elle était différente d’eux, mais elle ne l’écoutait pas. Elle ne parlait pas, était nue et ne se souvenait guère de sa vie d’avant. Elle était une louve.

Jusqu’à ce qu’on l’attrape. C’était la nuit. Ils chassaient. Elle attendait le bon moment, mais quand elle voulut sauter, on l’attrapa. Elle grogna, gronda, se débattit, mordit, en vain. On lui attacha les pattes, le museau, et on la trimbala. Les autres loups ne purent rien pour elle et s’enfuirent. Paniquée, elle resta stoïque alors qu’elle atterrissait dans un endroit froid, gris et bizarre. On la laissa solidement attachée avec des chaînes. Les gens étaient curieux autour d’elle. Ils proféraient d'étranges sons qu'elle fut surprise de comprendre. Ils disaient qu'elle était « une affaire en or et d’une rareté exceptionnelle pour le Maître qui l’achèterait. » Même si certains mots restaient un peu flous dans sa façon de conceptualiser les choses, elle sut que ce n'était pas bon. Du tout.