Prénom : Raven
Nom : Dorka
Race : Vampyr
Sexe : Féminin
Âge : 2938 ans
Rang : Maître
Métier : Noble
Préférences sexuelles : Hétéro

 

Taille : 1m70
Poids : 58 kg
Couleur des yeux : Marrons foncés
Couleur des cheveux : Auburn

Description :
Raven est une aristocrate dans toute sa splendeur. Toujours très élégante, elle porte des bijoux et des vêtements de valeur, avec un gros penchant pour les rubis (le rouge est l’une de ses couleurs préférés). Si elle soigne tant sa silhouette, ce n’est pas tant pour séduire son entourage ou pour plaire, mais uniquement parce que c’est un réflexe chez elle, on l’a éduqué ainsi, voilà tout. Un visage fin et gracieux, de long cheveux auburn, presque roux, Raven est l’un de ces vieux vampires qui peut intimider au premier regard (il faut bien l’avouer, son nom et sa réputation n’y sont pas non plus pour rien). Ses yeux sont sombres, mais ont tendance à éclaircir lorsqu’elle a faim. Si vous arrivez à oublier qu’il s’agit d’une noble jouissant d’une certaine influence, et donc, à ne pas être impressionné par sa présence, vous pourrez la trouver plutôt jolie. La taille fine et gracile, sa peau est très pâle, même si elle revêt un peu plus de couleur quand elle vient de manger. Sa voix est douce et ensorcelante…   

 

Trois qualités : Curieuse, calme, charismatique.
Trois défauts : Autoritaire, fière, sarcastique.

Description :
Blasée par la vie et par l’hypocrisie de ses semblables, et un poil dépressive, Raven a décidé de s’écarter volontairement de la société vampyrique et de sa famille pour retrouver la paix et la solitude. Elle séjourne actuellement dans un manoir en dehors de la Citadelle avec quelques serviteurs. Pendant des siècles, Raven a joué le jeu des intrigues pour rester dans les faveurs du roi, manipulant et se faisant manipuler. Si ce petit manège l’amusait au début, il finit par la lasser. Aujourd’hui, elle n’aspire plus qu’à la tranquillité, loin des autres. Et le temps passe, encore et encore, et Raven est seule… peut-être s’est-elle trop isolée finalement ? « Fatiguée », serait un bon mot pour résumer l’état mental du vampyr, que plus aucune distraction n’arrive à amuser. Elle s’ennuie de la vie, avec cette affreuse impression d’avoir vécu trop longtemps. L’immortalité s’annonce longue et interminable…
Raven est l’une des doyennes de sa famille et l’un des membres les plus respecté de par son âge et sa position. Riche et influente, elle a l’habitude de diriger et cela se ressent. Si elle se tient loin des mondanités, elle ne se déplace plus que pour les conseils de famille et quelques rares occasions. Elle occupe le reste de son temps à lire et écrire, à apprendre de nouvelles choses. Il est à noter que sa bibliothèque est incroyablement fournie en livres, certains étant écrit de  sa main, les autres venant du monde entier. Sa race a beau être supérieure aux autres, elle n’en reste pas moins curieuse d’étudier l’évolution des autres peuples, leurs coutumes et leurs croyances.

Les Dorka… lignée vieille comme le monde, ou presque. Qui connait l’âge du monde après tout ? Raven naquit quelques 2938 ans auparavant, dans une riche famille aristocratique. Essentiellement élevée par sa nourrice, elle reçue un amour limité de ses parents, comme le voulait la tradition. On lui inculqua les valeurs de la haute noblesse et l’importance du paraitre. Très vite, la jeune femme fut confrontée aux intrigues de la cour et y trouva un certain plaisir. La subtilité de la rhétorique, quelle science fascinante ! Elle comprit très vite que son nom de famille lui apportait une reconnaissance sociale centrale et que de nombreux vampyrs cherchaient à gagner ses faveurs tout comme elle-même cherchait à obtenir celles du roi.
C’est durant son quatrième siècle d’existence qu’elle rencontra le vampyr qui devait devenir son époux, Ludwig. Ils s’aimèrent et donnèrent, en l’espace de trois siècles, naissance à trois enfants : deux filles et un garçon, respectivement, Amelia, Annaëlle, et Samaël Dorka. La vie se poursuivit, les sentiments s’étiolèrent peu à peu et les mariés commencèrent à prendre de la distance l’un avec l’autre. La passion qui les avait unis avait disparu, pourtant, ils ne brisèrent pas leur mariage. Les divorces n’étaient pas chose courantes et, dans un souci de paraitre, mieux valait entretenir l’illusion. Cela ne les empêcha pas de fréquenter d’autres personnes de manière discrète et d’avoir des amants, chacun de leur côté.
Hélas, ce qui devait arriver arriva. Aussi étonnant que cela puisse sembler pour l’aristocrate, Raven s’enticha de l’un de ses esclaves humains. Des années passèrent, l’affection se transforma en amour et la liaison devient sérieuse. Pour autant, il n’était pas question d’affranchir son bienaimé. Un humain libre dans ce monde ? Impensable ! Quant à une union inter-raciale (surtout un humain), sa communauté ne l’accepterait jamais. Pour autant elle s’en moquait. Les intrigues de l’intéressait plus, elle voulait simplement vivre son bonheur sans se soucier de la bienséance. Elle songea très sérieusement à quitter son mari et à s’installer hors de la Citadelle avec son amant, puis à chercher un moyen de le rendre immortel, comme elle.
Mais cela n’arriva jamais. En apprenant la nouvelle, son époux exécuta l’esclave sans sommation. Raven encaissa le coup froidement, mais elle ne fit rien. Pas dans l’immédiat du moins. Les mois passèrent, et la vampyr prépara doucement sa vengeance. Jour après jour, l’araignée tissa sa toile…
Raven se rapprocha d’un clan de lycans et paya grassement leurs services. Un an plus tard, Ludwig entreprit un voyage pour rendre visite à l’une de ses amantes, hors de la citadelle. Ce jour-là, une mystérieuse attaque d’animaux sauvages eut lieu, sans témoins. De Ludwig, on ne retrouva presque rien, sinon des restes ensanglantés… Raven ne le pleura pas.
   
Hélas, la vengeance ne l’apaisa pas. Veuve et privée de son amant, la vampyr était désespérément seule. Les gens s’empressèrent autour d’elle pour la réconforter de la perte de son époux, et des courtisans tentèrent de la séduire. Ecœurée par leur comportement, Raven coupa net tout contact avec ses semblables et se retrancha dans l’une de ses maisons secondaires, hors de la Citadelle, où elle passa les soixante années suivantes à se reconstruire. Terminés les esclaves, Raven ne voulait plus en entendre parler ! Elle s’entoura de quelques serviteurs pour tenir la maison et se renferma dans ses sombres pensées…  
Le temps n’arrangea pas son ressentiment à l’égard des siens, ni son propre état d’esprit. C’est un regard blasé qu’elle porte maintenant sur sa propre société et sur le reste du monde. Quelqu’un saura-t-il la faire sortir de sa dépression ?